En faisant du tri dans mes très vieux jeux, je suis retomber sur ce petit trésor incroyable qu'est The 7th Guest. Et forcement, c'est les larmes aux yeux que j'ai glissé cette galette magique dans mon lecteur pour un voyage dans le temps près de 20 ans auparavant...
The 7th Guest est donc un jeu, qui fut developpé par Trilobyte et qui apparut sur mon écran d'ordinateur en 1993, année ou le Dos et Windows 3.1 régnait en maitre. Il fut l'absolu Killer App des lecteurs cd-rom en sont temps, d'ailleurs certains revendeurs n'hésitaient pas à l'offrir avec les lecteurs à l'époque. Il fut surtout pour moi une véritable révolution.
Histoire:
Cette histoire prend ses racines durant la prohibition et nous raconte l'histoire de Henry Stauf, un sans abri qui, par cupidité, tua une femme. Ce meurtre, loin de le mener en prison, lui ouvrit les portes d'un autre monde, sous la forme d'une vision, celle d'une poupée qu'il fabriqua de ses mains. Se rendant dans un bar clandestin il échangea son trésor contre un verre, le barman heureux de pouvoir faire plaisir à sa fille accepta de bon coeur, mais tout ceux qui virent la poupée et le bonheur de l'enfant l'envièrent et demandèrent a Stauf de créer d'autre jouets.
Croulant sous les commandes, l'homme fit fortune et ouvrit un magasin. Mais un jour, les enfants tombèrent malades, tous ceux qui possédaient un jouet de Stauf mourrurent, leurs précieux trésors à leur cotés. Alors le magasin fut fermé et Stauf se fit construire un manoir à l'écart de la ville dans lequel il se retira.
Les annèes passérent et on entendit plus parler de l'homme, mais un jour, Six personnes reçurent une invitation pour un diner durant lequel leurs rèves seraient exaucées. On ne les revit plus jamais...
Game system:
Le jeu commence à ce niveau de l'histoire, dans le hall du fameux manoir ou vous incarnez (à défaut d'autres terme) une entité spirituel nommé Ego. Le système est extrèmement simple puisque ce jeu n'est autre qu'un Puzzle Game. En choissisant une direction, on navigue dans le manoir en 3d précalculé, chaque pièce refermant une énigme qu'il vous faudra résoudre pour ouvrir d'autre portes. Tout se fait a la souris, dont le pointeur change en fonction des interactions possibles.
Chaques énigmes résolues amènent une vision de la fameuse nuit, ainsi, peu à peu, les secrets sont révélés, nous découvront sous nos petits yeux ébahis l'histoire de ses six personnes apparaissant sous formes d'acteurs digitalisés; nous apprenons qui est le septième invité, et surtout, le secret de notre identité et la mission qui nous amène en ses lieux funestes...
Conclusion:
Ce jeu, malgré son coté simple est juste une pure merveille, les énigmes évoluent très logiquement dans leur difficultés mais reste somme toute abordable. S'il a marqué l'histoire par le véritable défi technique qu'il représentait à l'époque, il a surtout marqué mon coeur pour son ambiance si particulière, son incroyable scénario écrit de main de maitre par l'auteur de Best Seller Matthew Costello et surtout par la magnifique partition composé par George Alister "The Fat Man" Sanger. Seul Bémol, étant la non traduction du titre qui donc nécessite un bon niveau dans la langue de Shakespear pour apprecier ce jeu.
Depuis la fin d'année dernière, ce jeu et sa suite, The 11th Hour (tout aussi bon d'ailleur), est sorti sous iOS. Ne possédant pas de produit de la marque à la pomme je ne peut donc dire si le portage est bon, mais si le mécanisme de jeu sous forme d'énigmes peut être efficace en tant que Snack Gaming, l'ambiance et les grosses qualités narratives et musicales du jeu ne peuvent être appréciés que si l'on est tranquillement posé. Donc privilégiez la version Ipad si vous voulez le tenter.